Afrique/Fonds Mondial: Peter Sands sollicite le soutien du président Malien
A quelques mois de la sixième Conférence de reconstitution du Fonds, le Directeur Exécutif Peter Sands sollicite l’accompagnement du président Malien, Ibrahima Boubacar Keita.
Par Foussénou SISSOKO
Expert en Communication
Le directeur du Fonds mondial Peter Sands est venu solliciter le mercredi 10 juillet 2019, l’accompagnement du président Malien, Ibrahima Boubacar Keita, dans la reconstruction du Fonds afin de lutter efficacement contre le Sida, le paludisme et la tuberculose. Peter Sands a marqué sa disponibilité pour appuyer le Mali dans ses engagements et ses efforts en faveur de la Santé. Il compte appuyer l’Etat malien afin que la Réforme de la santé, l’assurance maladie, puissent être menées de manière satisfaisante.
Sixième Conférence de reconstitution des ressources en Octobre prochain
(France deuxième bailleur historique)
En octobre 2019, le Fonds organise à Lyon en France. La sixième Conférence de reconstitution des ressources qui devrait lever des fonds pour la période allant de 2020 à 2022. Objectif de cette réunion, recueillir des fonds et mobiliser les partenaires dans l’optique d’en finir avec le SIDA, la tuberculose et le paludisme d’ici 2030, comme le prévoient les Objectifs de développement durable
A propos de l’objectif de financement à atteindre par la 6ème conférence de reconstitution, voici ce que dit le Pr, Directeur du Fonds mondial, « 14 milliards de dollars. Cela représente une hausse de 16% par rapport à la dernière conférence. C’est ce montant qui va nous permettre de nous remettre sur les rails pour parvenir à notre objectif : en finir pour de bon avec ces épidémies ». Un tel objectif est du domaine du possible, surtout, le pays qui accueille la réunion, la France a été depuis le début des années 2000, à l’avant-garde de la mobilisation internationale en participant à la création du mécanisme novateur qu’est le Fonds mondial, dont elle est le deuxième bailleur historique avec 4,2 milliards d’euros de contribution, dans le cadre de sa politique de mise en œuvre des objectifs de développement
Les Réunions préparatoires
Septembre 2018 à Paris
Le 12 septembre 2018, Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, et Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé, ont accueilli au Quai d’Orsay la présentation du rapport sur les résultats 2018 du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme par Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial. Charles Gomis, Ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, et la Pr. Hakima Himmich, présidente de l’ONG Coalition plus, se sont également exprimés. La séance était modérée par Stéphanie Seydoux, Ambassadrice en charge des questions de santé mondiale.
L’événement, placé sous le haut-patronage du Président de la République française , a lancé la préparation de la sixième conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial à Lyon en octobre 2019 afin de recueillir pour la période de programmation 2020-2022, les financements publics et privés nécessaires à la poursuite de la mission de lutte contre les grandes pandémies. Le sida, la tuberculose et le paludisme demeurent des menaces majeures pour la santé mondiale. La mobilisation de ressources financières suffisantes est indispensable pour éviter une résurgence de ces pandémies et l’explosion des formes résistantes de tuberculose et de paludisme
Février 2019 à New-Delhi
La capitale de l’Inde accueille la réunion de lancement officiel de la sixième reconstitution des ressources du Fonds mondial. Ont pris part à cette rencontre, les dirigeants politiques, les organisations de la santé mondiale, les associations de la société civile et les associations de Personnes Vivant avec le VIH, les partenaires techniques. Tous se sont engagés à agir de concert pour en finir avec les épidémies de SIDA, de paludisme et de tuberculose. Au cours de la rencontre, le Fonds mondial a estimé à au moins 14 milliards de dollars au cours des trois prochaines années pour pouvoir sauver 16 millions de vies, réduire de moitié les taux de mortalité liés au VIH, au paludisme et à la tuberculose ; construire des systèmes de santé plus solides d’ici 2023. En somme, la communauté internationale est invitée à revoir à la hausse l’enveloppe globale de financement, qu’elle qu’en soit la source