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Made in Cameroon: Le « dichrostachys glomerata » bientôt commercialisé aux Etats-Unis

 Les propriétés antioxydant et amaigrissant de cette épice, révélées par les travaux de recherche du Prof Julius Oben, intéresse les américains. Naomi Whittel, richissime entrepreneure en séjour au Cameroun pour adresser les différentes opportunités d’affaires.

« J’ai voyagé environ 20 h pour être ici afin de découvrir les trésors que renferment la nature au Cameroun. Mais aussi pour m’assurer que cette trouvaille que j’aime appeler « Spice fruit » puisse aider les américains dans la régulation de leur métabolisme ». Naomi Whittel, richissime entrepreneure Américaine croit au business. Raison de sa présence sur le sol camerounais pour rencontrer l’équipe du Prof Julius Oben. Il y a quelques années, cet éminent chercheur, co-fondateur de la J&A Oben Foundation a travaillé sur une épice de la cuisine Camerounaise dont il a isolé certaines propriétés qui intéressent les Américains. « Nous avons appris des résultats de la recherche du Prof. Oben que cette épice est une merveille pour la santé des populations. Notamment dans le domaine de la diététique. C’est la raison de ma présence au Cameroun. Et mon vœu est de pouvoir partager cette richesse camerounaise avec les autres parties du monde ».

Des vertus, du « dichrostachys glomerata », une épice utilisée dans la confection de la sauce jaune, très prisé par les fins gourmets, le prof. Julius peut en citer une dizaine. Mais il préfère parler de seulement quelques-unes : « Nos recherches ont permis d’y identifier un antioxydant. C’est amaigrissant. C’est également bien pour le contrôle d’un métabolisme sain. C’est ce qui intéresse les américains. Parce que quand on perd du poids, le métabolisme se règle seul », explique-t-il. La première publication sur ce condiment par le Prof. Oben remonte à une dizaine d’années.

Opportunité d’affaire

C’est en parcourant une de ses publications que Naomi Whittel décide de venir tout voir de près. « J’ai été dans la forêt pour voir son arbre, j’ai été sur le marché de cette épice. J’ai appris de ces descentes que vous l’utilisez dans la sauce jaune, ce qui rend cette soupe particulièrement délicieuse et donne envie de la déguster. Vous l’utilisez également dans la pharmacopée traditionnelle et dans bien d’autres situations ». En bonne business woman, Naomi Whittel voit dans cette épice, une opportunité d’affaires. « Je veux le faire de façon légale afin que tous les maillons de la chaîne bénéficient de ces retombées. Parce que en tant qu’entrepreneure, je promeus la co-localisation. Soit la collaboration au niveau local. Nous devons colocaliser l’économie. C’est pourquoi je vais aussi bien vers les populations, les chercheurs que l’administration ».

Pour la commercialisation de cette épice sur le marché américain et ailleurs dans le monde, Naomi Whittel souhaite travailler avec les différents ministères impliqués, dont celui du Commerce, de l’Agriculture afin de soutenir le processus de production. Prof Oben l’homme par qui Noami Whittel a découvert le « Spice fruit », n’en est pas à sa première expérience. « On l’a fait avec le Ndog (mangue sauvage) en 2005. L’extrait que j’ai isolé se vend beaucoup aux Etats-Unis », soutient-il. Toutefois, précise-t-il : « Je suis chercheur et pour moi, ce qui m’intéresse c’est avoir quelque chose qui peut être bénéfique pour la population. Les gens commercialisent s’ils veulent »

Nadège Christelle BOWA

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