Des grands noms du sport célèbrent la biodiversité
Cameroun
Roger Milla, ancienne gloire du football ; Carlos, auteur de la célèbre marche de la solidarité en 2003… ont donné du leur pour soutenir la protection de la Biodiversité à l’occasion de la marche sportive organisée samedi dernier par le ministère de l’Environnement en collaboration avec Wwf.
« La biodiversité, c’est notre future. Je suis pour la biodiversité ». Voilà le message porté par Roger Milla, ex-gloire du football ; Luc Charles Ntcham, plus connu sous le petit nom de Carlos, auteur de la célèbre marche de la solidarité sur les 250 kilomètres qui séparent Douala et Yaoundé à pieds. C’était le samedi 12 mai 2018 à Yaoundé en parcourant presque 6 km fois 2, distance qui relie ne aller-retour, le palais des Congrès de Yaoundé au monastère des Bénédictins sur les collines de Febe Village. Un parcours qui marque leur engagement à se mettre en action « afin de mettre un terme à l’appauvrissement de la diversité biologique, afin de s’assurer que, d’ici à 2020, les écosystèmes [soient] résilients et continuent de fournir des services essentiels, préservant ainsi la diversité de la vie sur Terre, et contribuant au bien-être humain et à l’élimination de la pauvreté », tel que le stipule le Plan stratégique 2011-2020 pour la diversité biologique.
« Nous voulons sensibiliser les camerounais pour que rien ne soit plus couper chez nous », a souligné Roger Milla au terme de la marche organisée par le ministère de l’Environnement, de la protection de la Nature et du développement durable (Minepded) en collaboration avec des organisations partenaires à l’instar de Cœur d’Afrique ; Wwf-Cameroun ; Giz ; Iucn, etc.
Ladite marche explique Hele Pierre, ministre de l’Environnement, rentre dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la Biodiversité (Jib) qui cette année, coïncide avec les 25 ans d’action de la Convention sur la diversité biologique pour la biodiversité. « …Tout le monde doit s’accorder sur le fait qu’il faut protéger la biodiversité. Par conséquent, nous devons nous souvenir de notre devoir de protéger la biodiversité », insiste le patron de l’Environnement avant d’expliquer : « Après Rio en 1992, une série de conventions ont suivie dont celle sur la protection de la biodiversité. Tous les pays dignes de ce nom ont ratifié cette convention, nous l’avons ratifié. Depuis 25 ans, nous travaillons aux côtés d’autres pays pour que la biodiversité soit protégée. Si on veut en parler, il faudra des journées entières. Mais ce qu’il faut savoir est que la biodiversité donne la vie, la santé, l’habillement… Nous avons donc le devoir sacré de protéger la biodiversité ».
Devoir sacré
Les Nations Unies ont désigné le 22 mai journée internationale de la biodiversité (Jib) en vue d’encourager la compréhension des enjeux liés à la biodiversité et d’accroître la sensibilisation sur le sujet. Cependant, il faut savoir que la deuxième commission de l’Assemblée générale des Nations Unies à la fin de 1993, a désigné le 29 décembre (la date d’entrée en vigueur de la Convention sur la diversité biologique) Journée internationale de la biodiversité. En décembre 2000, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté le 22 mai en tant que Journée internationale de la biodiversité pour commémorer l’adoption du texte de la Convention le 22 mai 1992 par l’Acte final de la Conférence de Nairobi pour l’adoption du texte convenu de la Convention sur la diversité biologique. La difficulté pour certains pays de planifier et de réaliser des célébrations adéquates le 29 décembre, vu le nombre de jours fériés coïncidant avec cette période de l’année, justifie cette décision.