Enfant

L’Université de Yaoundé I inaugure son centre des droits de l’enfant

L'inauguration du Centre des droits de l'enfant de l'Université de Yaoundé I a lieu au début d'une année spéciale pour l'UNICEF dans la Région de l'Afrique de l'Ouest et du Centre, année consacrée à la promotion des droits des filles. L'UNICEF au Cameroun saisit l'occasion pour réitérer son engagement en faveur des droits de l'enfant et appelle à un engagement collectif pour un changement durable, profond et positif pour la réalisation des droits de l'enfant au Cameroun.

« Cette inauguration marque une étape importante dans notre collaboration avec le monde universitaire pour faire progresser les droits de l’enfant au Cameroun », a déclaré Nadine Perrault, représentante de l’UNICEF au Cameroun, le mardi 04 février lors de l’inauguration du Centre des Droits de l’Enfant de l’Université de Yaoundé 1. La signature de l’accord entre Nadine Perrault de l’Unicef et Pr Remy Magloire Etoua, Recteur de ladite université marque le début d’une belle aventure entamée le 16 juillet 2024, avec la signature d’un Mémorandum d’Entente entre l’UNICEF Cameroun et huit universités du Cameroun, parmi lesquelles l’Université de Yaoundé I. Le Centre des Droits de l’Enfant créé au sein de cette université est le troisième d’une série de cinq qui seront établis au Cameroun d’ici à la fin de 2025, va servir de plateforme pour le partage des connaissances et le renforcement des capacités, en veillant à ce que les droits de l’enfant restent une priorité dans tous les secteurs.

Ce centre est créé à la suite de celui abrité par l’Université de Yaoundé II ouvert le 11 décembre 2024, et

l’inauguration du deuxième à l’Université de Dschang en janvier 2025. L’Université de Maroua et l’Université Catholique d’Afrique centrale suivront. Il va servir également de centre de recherche, d’enseignement et de plaidoyer sur les droits de l’enfant, renforçant ainsi l’influence des universités sur le changement sociétal. De plus, il jouera un rôle de catalyseur pour des avancées immédiates et à long terme en matière de droits de l’enfant en encourageant la recherche, le renforcement des capacités et l’engagement communautaire. « Il est le résultat de notre partenariat stratégique avec ces institutions. Il reflète notre ambition commune de créer un écosystème universitaire où les droits de l’enfant deviennent une priorité durable à travers la recherche, l’enseignement et le plaidoyer », a souligné Nadine Perrault.

Projet gagnant-gagnant

Cette initiative s’appuie sur des modèles éprouvés en Grèce et en Géorgie, et repose sur une vision ambitieuse à savoir : intégrer les droits de l’enfant dans les programmes universitaires tout en sensibilisant et en mobilisant les futures générations de professionnels et de dirigeants. Ces Centres des droits de l’enfant renforceront le rôle des universités dans la conduite du changement sociétal tout en équipant les étudiants et les chercheurs pour qu’ils deviennent des défenseurs actifs des droits de l’enfant dans leurs disciplines respectives. L’université bénéficiera d’un point central pour la recherche, l’influence politique et la formation dans le domaine des droits de l’enfant, tandis que le programme plus large des droits de l’enfant bénéficiera des ressources et de l’expertise universitaires. En intégrant les droits de l’enfant dans l’écosystème universitaire, cette initiative permettra non seulement de mobiliser le public, mais aussi d’institutionnaliser la défense des droits de l’enfant et l’éducation au Cameroun, en veillant à ce que la protection de l’enfance devienne une priorité durable pour les décideurs politiques et la société civile.

Concrètement, le Centre des droits de l’enfant de l’Université de Yaoundé I a pour objectif : D’Engager un plaidoyer commun en faveur des droits de l’enfant, tels qu’énoncés dans la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) ratifiée par le Cameroun ; De Produire des données probantes pour influencer les politiques nationales et locales sur les droits de l’enfant ; De Promouvoir les droits des enfants via la recherche interdisciplinaire, l’intégration dans les curricula universitaires et le plaidoyer communautaire, renforcer les connaissances des enseignants et des étudiants sur les droits de l’enfant et mobiliser la communauté universitaire sur l’importance des droits des enfants dans la mise en œuvre des politiques locales. « Dans le cadre de cette Convention, nos étudiants et anciens chercheurs seront mis à contribution à travers des modules d’enseignement, des ateliers, des conférences, des formations continues et suivies et variations dans les domaines tels que la protection de l’enfance, le changement social et de comportement, l’éducation, la santé et l’inclusion sociale », s’est engagé Pr Remy Magloire Etoua, Recteur de l’Université de Yaoundé I.

Nadège Christelle BOWA

 

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